Ce week-end est ouvert à tous,
Nous connaissons tous la nervosité, les douleurs au dos ou à l’estomac, le fait de tourner en rond : nous avons l’impression de perdre le contact avec nous-mêmes, d’avoir du mal à nous sentir à l’aise ou bien de perdre notre vue d’ensemble sur notre propre vie. Ces signes peuvent être considérés comme les premiers signes de stress, symptôme très répandu. Ce malaise insidieux s’infiltre dans tous les aspects de notre vie. Notre joie de vivre et notre énergie naturelle s’estompent peu à peu. Il existe de nombreuses théories sur la manière de gérer le stress.

Selon UD, notre mode de vie hyper-rationnel manque d’harmonie et d’équilibre dans notre monde intime. L’objectif de cet atelier est d’examiner notre réalité vécue grâce à des pratiques méditatives issues des méthodes directes de la tradition indo- tibétaine. Cette exploration mène à un niveau profond d’unité, dont l’expérience ressentie constitue pour Tarab Tulku XI la voie d’accès à une véritable auto-guérison et à une grande plénitude. En période de stress, nous avons tendance à séparer le corps et l’esprit. L’enseignement UD travaille sur l’ensemble de l’être.
Cet atelier nous guidera pour retrouver un sens de l’équilibre plus authentique, et gagner en résilience et en audace.

Enseignement du week-end
Dans un premier temps, nous devons repérer les causes du stress en examinant d’une part les facteurs de stress venant de l’extérieur, les abus mentaux et physiques, la surcharge d’informations et d’autre part les facteurs de stress internes, les tendances répressives et projectives, la séparation pesante du corps et de l’esprit. Nous devons comprendre nos tendances sous-jacentes et essayer de changer cet état pour gagner en clarté intérieure.
Selon UD, nous sommes stressés lorsque nous sommes divisés. Il est donc vital de maintenir une relation intérieure équilibrée. Nos sens nous ramènent au présent et à la réalité humaine commune. La présence à nos sensations corporelles maintiennent également notre sentiment d’authenticité et notre force intérieure, ce qui réduit la peur.
Les expériences sensorielles directes nous mettent en contact avec notre sentiment de soi, à partir duquel notre réalité se développe. En se sentant à l’aise avec notre propre auto-référence, en étant ancré dans le corps physique, il devient possible de commencer à modifier les auto-références vulnérables et perturbantes afin de prendre en charge nos expériences.
Comme notre fonction conceptuelle est abstraite et que la réalité conceptuelle repose sur les mots que nous utilisons, elle est extrêmement sensible aux expériences négatives d’auto-référence et ouvre la voie à des expériences négatives à l’égard de nous-mêmes ou à des tendances réactives ou défensives à l’égard des autres. Ces tendances s’insinuent en nous, en particulier lorsque la conscience conceptuelle est dominante : cette prédominance générale associée à nos vulnérabilités est une autre composante directe du stress.
Selon Unité dans la Dualité, si nous prenons soin de ces facteurs de stress intérieurs et que nous les réduisons, cela nous donne accès à la résilience en développant nos possibilités innées et donc des stratégies d’adaptation adaptées lorsque les facteurs de stress extérieurs surviennent. Cet atelier de deux jours, basé sur les interrelations mutuelles entre le corps et l’esprit et ce qui existe, examinera comment réduire le stress selon ces principes.