Introduction au Dzogchen
– Approche de Rigpa

Rejoignez la chorale et laissez résonner l’harmonie du chant de l’univers en vous.

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Synthèse

Le dzogchen est une pratique de méditation dont l’un ou l’autre ont peut-être déjà entendu parler sur le chemin.

Une pratique remarquable qui nous permet de ressentir l’essentiel de notre être ainsi que le monde qui nous entoure.


PROGRAMME DE LA RETRAITE

Pratique du Dzogchen en référence à Tsik Sum Né Dek de Garab Dorje : « Toucher l’essence en trois mots« .
Basé sur l’enseignement de Tarab Tulku XI

La « nature Rigpa » renvoie à la vérité essentielle, à la vérité finale, à la véritable plénitude/unité de l’existence.

Dans la pratique du Dzogchen, nous traitons directement de l’essence fondamentale, rigpa étant la base de l’univers, de tout.
Le temps et l’espace peuvent être étendus. Cette extension comporte de nombreuses couches qui dépendent du niveau du corps et de l’esprit et de la manière dont l’esprit, sur cette base, fait l’expérience de l’existence. En atteignant une connexion corps-esprit plus profonde de notre être, nous nous rapprochons de l’essence universelle. En s’approchant du niveau subtil, la base (notre condition), le chemin (la pratique) et le but (où nous allons) se rapprochent l’un de l’autre.

La vue (shi ou dawa), comment tout existe : le dzogchen est une méditation profonde qui aborde les fondements de l’existence (y compris la nôtre), que l’on peut décrire comme suit : être non isolé, non duel, relié à tout dans l’union, libre, sans frontières, rigpa.

Le chemin (lam), la pratique, vise à traiter la condition finale du soi et de l’existence. Le chemin comporte à la fois des moyens (thab) et de la sagesse (sherab).
Les moyens de la voie conventionnelle sont l’amour et la compassion, alors que Dzoghen n’utilise que des moyens orientés vers la nature pure de l’existence, la sagesse (sherab), la réalisation directe de rigpa.

Le but (dre) : la nature de l’esprit et rigpa sont des approches affirmatives, et non pas expliquées du côté de la négation comme dans la présentation de la vacuité par Nagarjuna. Au-delà de la réalité fonctionnelle, il existe une nature pure, rigpa, liée au Dharmakaya. Pour en faire l’expérience, un esprit de yogi plus élevé est nécessaire, bien qu’il puisse être abordé avant que ce niveau ne soit atteint.

Dans ce cours, nous travaillerons principalement avec le ressenti de la perception de l’esprit dont le début est le ressenti de la sensation du corps, en utilisant progressivement les pratiques du Dzogchen pour entraîner le ressenti de la sixième conscience.
Nous irons aussi loin dans la pratique vers rigpa que nous mènera notre conscience du ressenti, à des niveaux de plus en plus profonds, en travaillant sur cette capacité perceptive, qui est essentielle pour toute méditation : le sentiment vital.

L’union la plus profonde
L’Essence, primordiale et pure,
est conscience et vide,
L’union la plus profonde
L’être qui surgit spontanément,
Est la clarté et le vide
L’union la plus profonde
L’esprit le plus élevé, omniprésent,
Est apparence et vacuité
L’union la plus profonde



versET de Tarab Rinpoche,
Traduit par Belinda Zardis,
septembre 2010, Allemagne.