Le processus de mort – Clé de la création – Assister les autres

La mort nous semble si définitive. Mais il existe d’autres points de vue sur le sujet. La tradition indo-tibétaine a développé ses propres outils pour ce passage. Devenir familier de ce moment que nous avons tendance à repousser vers un ailleurs lointain, nous apporte les outils pour pouvoir aussi accompagner l’autre dans ce passage.

Synthèse

En utilisant les méthodes développées par Tarab Tulku, nous passons une semaine ensemble à explorer l’un des grands mystères de notre existence. En utilisant une série de pratiques traitant du changement, de la mort imaginaire et de la mort, en explorant et en nous permettant d’aller au-delà de la peur et de faire partie du processus naturel de la mort et du renouveau, nous nous entraînons également à aider les autres dans le processus de la mort.


PROGRAMME DE LA RETRAITE

Dans ce cours, nous utiliserons une série de pratiques traitant du changement, de la mort imaginaire et de la mort, en explorant et en nous permettant de faire l’expérience de faire partie du changement au lieu de rester en dehors de ce processus. Nous apprenons à transformer la peur du changement et de la mort et à renforcer notre dynamique naturelle, ainsi qu’à rester présent auprès de ceux qui entrent dans ce processus, en pouvant leur apporter un apaisement.
Définir la mort comme la fin de la vie peut être une confrontation négative pour le mourant et pour les parents, les amis ou même les professionnels qui pourraient offrir consolation et aide au mourant. Chez chacun, idées et ressentis liés à sa propre vie et à sa propre mort apparaissent à cette occasion.

Dans l’ancienne tradition indo-tibétaine, l’existence est considérée comme soumise au mouvement continu de la création, de l’existence et de la destruction. Il s’agit du lien entre les extrêmes de la vie, de la naissance et de la mort à chaque instant. En comprenant que la vie et la mort sont interconnectées à chaque instant de notre vie, à chaque fraction de seconde et pas seulement dans la situation spécifique où nous nous séparons de notre corps terrestre, nous pouvons rejoindre le flux naturel de l’être et apprécier la vie différemment.
Selon UD, la meilleure façon d’aider les autres à mourir est, tout d’abord, d’accepter ses propres peurs. Si l’on s’identifie à ce qui est sujet au changement, la peur apparaît naturellement. Les peurs sont liées au changement et, en fin de compte, à la peur de la mort, alors que si l’on parvient à entrer en contact avec une énergie plus subtile de soi-même qui se maintient tout au long du processus de changement, on fait partie de la transformation naturelle sans avoir peur.

Étroitement connectés à la nature, les Indo-Tibétains ont compris comment utiliser tous les états naturels pour approfondir la subtilité de l’être. Ils ont trouvé dans le processus de la mort et l’état final du mourant l’état naturel le plus profond et le plus unificateur. Le point final du processus de la mort, l’expérience de la lumière claire, est considéré comme la véritable clé de l’éveil. Les Indo-Tibétains ont développé des pratiques pour entrer consciemment dans un processus de mort et s’immerger dans cet état final, en utilisant ce potentiel particulier d’unification de l’être pour poursuivre l’objectif d’aller au-delà de la réalité composée et transitoire ou de l’existence duelle.

Le cours nous permet également de nous familiariser avec certains aspects de cette profonde pratique de mort indo-tibétaine originale, afin de promouvoir une vie saine et créative en harmonie avec notre nature. Nous nous exercerons à rester avec le ressenti de nous-mêmes tout en suivant cette pratique pour nous entraîner à accompagner le processus de la mort, en utilisant le corps imaginal, en défiant la peur de mourir, pour finalement donner naissance à la créativité du renouveau.
Pour s’entraîner à accompagner le processus de la mort, les participants s’entraîneront à guider différentes pratiques les uns avec les autres.

Nous utiliserons également les méthodes que Tarab Tulku a développées, basées sur l’essence de la connaissance ancestrale de la gestion de la mort, pour faire face à nos défis en matière de développement personnel. En utilisant l’ancienne tradition tibétaine de transformation à travers l’expérience de la mort, nous pouvons traverser le processus de mort de cette référence à soi difficile ou vulnérable. Nous transcendons les structures mentales interconnectées, qui font partie intégrante de l’autoréférence vulnérable, pour acquérir la force authentique de notre être.